Non Franck, Toujours Pas!


Dans le monde des vidéos en ligne, il n’est pas rare de voir ressurgir des controverses passées. C’est le cas de la récente réédition par Frank Roppers d’une vidéo datant de 2016, dans laquelle il aborde la question des corrections corporelles. Cette réapparition a relancé un débat sur la légitimité et la pertinence de telles pratiques, surtout à la lumière des évolutions législatives récentes. Dans cet article, nous examinerons de plus près cette controverse et ses implications juridiques et sociales.

Les implications juridiques des corrections corporelles

Contexte législatif

En 2016, Frank Roppers avait suscité des réactions en défendant l’idée d’un « droit à la correction », argumentant qu’une gifle pouvait être justifiée légalement. Cependant, cette affirmation était basée sur une interprétation douteuse de la loi, notamment une directive européenne visant à abolir les punitions corporelles. Cette directive, bien que transposée dans le droit national, n’autorisait en aucun cas de telles pratiques.

Évolutions législatives

Depuis lors, le paysage législatif a évolué. Des lois ont été adoptées interdisant formellement le recours aux punitions corporelles, reconnaissant ainsi le droit des enfants à une éducation sans violence. Cette évolution rend caduque toute argumentation en faveur des corrections corporelles, mettant en lumière l’inexactitude des propos de Frank Roppers dans sa vidéo de 2016.

Les limites de la correction corporelle dans un contexte social

Inefficacité et inadéquation

Au-delà de son caractère illégal, la correction corporelle pose également des questions sur son efficacité et son adéquation. En effet, l’idée de punir physiquement un individu, surtout un enfant, pour corriger un comportement indésirable est largement remise en question. Des études montrent que de telles pratiques peuvent engendrer des traumatismes psychologiques et n’ont souvent pas l’effet escompté sur le comportement des individus.

Dynamique de pouvoir et vulnérabilité

L’autre aspect à considérer est la dynamique de pouvoir inhérente à la correction corporelle. Dans de nombreux cas, l’agresseur choisi délibérément une cible plus faible, ce qui soulève des préoccupations quant à l’équité et à la justice de telles actions. La taille, souvent utilisée comme critère de sélection, démontre l’injustice fondamentale de la correction corporelle en tant que méthode éducative ou répressive.


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