Pas De Masculinité Toxique Sur DUNE


DUNE de Frank Herbert est une œuvre de science-fiction complexe, qui a captivé des générations de lecteurs depuis sa publication en 1965. L’adaptation cinématographique de Denis Villeneuve en 2021 a ravivé l’intérêt pour cette saga épique. Toutefois, contrairement à ce que pense certaine activiste féministe, cette version ne cherchent pas à délivrer de message sur l’évolution de la masculinité.
Même si il y a des détails mis au goût du jour, Liet Kynes est une femme de couleur alors que c’est un homme dans le livre. Il n’y a pas de manifestation d’une évolution de la masculinité dans notre société.
Le choix de Timothée Chalamet pour incarner Paul Atréides dans l’univers futuriste unique de DUNE ne porte aucun message de cette nature.

Un futur basé sur l’évolution des cerveaux humains

Si dans ses principaux arguments cette féministe oppose force physique et force mentale, venir sous-ligner cette distinction dans l’univers de DUNE démontre à quel point elle ne connaît pas les fondamentaux de l’histoire DUNE.

L’humanité sans intelligence artificielle

DUNE se déroule dans un futur lointain, aux alentours des années 10100. Dans ce monde, les intelligences artificielles ont été bannies à la suite du Jihad Butlérien, une guerre contre les machines pensantes. Pour pallier l’absence de technologies avancées, l’humanité a développé des capacités cérébrales extraordinaires. Les Mentats, par exemple, sont des humains entraînés à effectuer des calculs et des analyses avec une précision surhumaine, afin de faire des prédictions remplaçant ainsi les ordinateurs. Postulat assez classique dans la SF, qui veut qu’une société très évolué à fait aussi évoluer leur encéphale. Sauf que dans DUNE, Franck Herbert justifie « historiquement » ce choix de la société humaine.

Les implications de cette évolution

Cette évolution des capacités humaines est un aspect central de l’intrigue de « Dune ». C’est le pétrole de cet univers de régime monarchique. La puissance de calcul des Mentats assure à leur maître une place de choix dans cette société où s’exprime constamment les luttes de pouvoir.
Les Bene Gesserit, une organisation de femmes aux pouvoirs psychiques avancés, tel la prescience si utile pour fomenter des complots. Sans oublier les navigateurs de la Guilde Spatiale, capables de « voir » les meilleurs chemin dans l’univers intersidérale, illustrent comment l’humanité s’adapte et évolue pour survivre dans un univers hautement technologique, mais désormais sans IA.

Fidélité de l’adaptation et choix de casting

Si il y a quelque chose que l’on ne peut pas retirer à la version de Villeneuve, c’est son extrême fidélité à l’œuvre originel. Sans parler de la claque que les fans se sont pris en recouvrant enfin une version convaincante de l’ornithoptère.

Un adolescent au centre de l’intrigue

Paul Atréides, le personnage principal de « Dune », est décrit dans le roman comme un adolescent de 15 ans, plus petit que la moyenne. Timothée Chalamet, choisi pour incarner Paul dans le film de Denis Villeneuve, correspond bien à cette description. Son physique et son jeu d’acteur permettent de rester fidèle à l’image du jeune héros tel que conçu par Herbert. Loin de chercher à réinterpréter ou moderniser le personnage sous un angle critique de la masculinité, Chalamet apporte une juste représentation de Paul. La plus part des acteurs étant plus grand que lui, il n’a pas de mal à incarner un adolescent, respectant ainsi le matériau d’origine.

Une interprétation fidèle aux thèmes originaux

L’adaptation de Villeneuve s’attache à retranscrire l’essence du roman de Herbert sans y superposer des thématiques contemporaines sur la masculinité. « Dune » explore des thèmes tels que la politique, l’écologie, la religion et le pouvoir, mais ne propose pas de commentaire sur l’évolution des rôles de genre. Villeneuve se concentre sur la narration de l’histoire originale, en mettant en avant les dynamiques familiales et les conflits de pouvoir, tout en gardant intact l’univers riche et détaillé créé par Herbert.
« Dune » est avant tout une œuvre de science-fiction mais qui, malgré cela, explore des thèmes profonds et complexes. Bien qu’extrêmement moderne, la version de Villeneuve, ne cherche pas à adresser spécifiquement des questions contemporaines sur la masculinité. Le film reste fidèle à l’esprit et aux détails du roman de Frank Herbert, notamment à travers le casting de Timothée Chalamet et la représentation d’un futur où l’évolution humaine remplace la technologie.

Source: https://www.youtube.com/watch?v=WGBsN58QI2g&ab_channel=FranceCulture


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